
Nouveau site web du Centre Bouddhiste Gajang en France
Le Centre Bouddhiste Gajang en France est une association à but non lucratif (W783011751) qui ouvrira bientôt ses locaux à Paris en 2025 et sera sur les modèles des Centres Gajang à Toronto et à Calgary au Canada qui ont été mis en place dès 2014 par Lama Samten avec le soutien du Monastère Ganden Jangtse du sud de l'Inde. Des moines tibétains viendront au début 2025 pour démarrer le Centre Gajang sur Paris. Déjà en octobre 2024, Lama Samten et Guéshé Tashi Gyaltsen sont venus en France au Petit Nalanda du Centre Paramita en Haute-Marne pour des activités formations à la méditation du calme mental et à la vision supérieure, mais c'est le Weekend Tibet du 5 & 6 octobre qui a remporté un franc succès avec la participation d'une centaine de personnes sur place et en ligne. Ainsi, Lama Samten a remis les fonds récoltés au comité d'organisation du projet du Centre Gajang en France. (Voir quelques photos au bas de la page)
Le Centre Gajang en France organisera des cours réguliers de méditation et d'enseignements du Dharma à chaque semaine, des rituels et des puja chaque mois, la réalisation de mandalas de sable, des conférences sur la philosophie bouddhiste et aussi des cérémonies selon la demande.
Le centre Gajang appartient au monastère de Gaden Jangtse du sud de l'Inde afin de proposer des enseignements bouddhistes, des cours de méditation et des conseils spirituels indispensables à la communauté tibétaine en pleine croissance et à la communauté française en général.
Nos enseignants résidents sont sélectionnés minutieusement par le monastère de Gaden Jangtse pour servir dans les centres bouddhistes de Gajang pendant deux ans ou plus. Ensuite, de nouveaux enseignants résidents seront à nouveau sélectionnés et envoyés par le monastère de Gaden Jangtse.
Par exemple, pendant la pandémie, les enseignants bouddhistes résidents du centre bouddhiste de Gajang à Toronto ont été une source de réconfort pour tous ceux qui ont été touchés par cette pandémie. Nous avons été submergés de demandes de conseils pour surmonter le stress mental et l'anxiété. Nos enseignants résidents ont effectué des services rituels/religieux bouddhistes pour les malades et les mourants et ont soutenu les familles en deuil.

Etapes du Projet Gajang
L'association du Centre Gajang se nomme Centre Gajang du Bouddhisme Tibétain en France (CGBTF) qui a été créée en 2021 par un comité de Tibétains à Paris en vue de poser les fondations de la création physique du Centre en France. Bientôt des moines tibétains de l'université Gajang en Inde pourront s'installer en 2025 à Paris. Voici les prochaines étapes :
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Première récolte de fonds via Lama Samten et le Petit Nalanda (Octobre 2024);
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Ouverture d'un compte bancaire en France (Novembre 2024) ;
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Ouverture d'un local à Paris ou les environs (Avril 2025) ;
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Accueil des moines Gajang en France (Mai 2025) ;
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Deuxième récolte de fonds lors d'une tournée des moines en France (Juin 2025);
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Mise en place du programme des activités régulières (Août 2025).
A cet effet, pour aider le démarrage, Lama Samten a effectué une première récolte de fonds (22 000€) en octobre avec des formations au Petit Nalanda du Centre Paramita en Haute-Marne et surtout l'activité spéciale Weekend Tibet Edition 2024. Nous espérons du fond du coeur que toutes ses étapes se réaliseront sans obstacles.
Etapes du Projet Gajang en France
Monastère Gajang en Inde
Le monastère de Gajang a été fondé au Tibet par Lama Tsong Khapa vers 1409. Il était un grand érudit et un réformateur majeur, qui est aujourd'hui reconnu comme tel par toutes les écoles bouddhistes tibétaines. Depuis 1959, des centaines de milliers de Tibétains ont fui le Tibet suite à la destruction, à l'occupation et à la répression communistes de leur liberté religieuse fondamentale. Les milliers de monastères détruits ont depuis été en partie reconstruits dans le sud de l'Inde, grâce à Sa Sainteté le Dalaï Lama, qui a agi avec énergie pour la préservation des traditions tibétaines par l'éducation dans les universités monastiques bouddhistes. Il y a environ 1800 moines qui vivent dans le monastère de Gajang en Inde. Ils étudient la philosophie bouddhiste pendant plus ou moins 20 ans avant d'obtenir leur diplôme de Guéshé (Docteur en Philosophie). Une fois diplômés, ils ont tous les outils pour aider les autres avec compétences et efficacité.



Bouddha Shakyamuni
Lama Tsongkhapa
Sa Sainteté le Dalai Lama
Bouddha Shakyamuni est le fondateur du bouddhisme et est né vers 490 av. J.-C. dans une famille royale. Bouddha Shakyamuni fut choqué et attristé par la vision de la vieillesse, de la maladie et de la mort et abandonna sa vie princière à la recherche de l'Éveil. Bouddha Shakyamuni pensait pouvoir atteindre l'Éveil en pratiquant l'ascétisme, un mode de vie de discipline sévère. Après six ans d'épreuves, Bouddha Shakyamuni réalisa qu'il n'était pas parvenu à une compréhension plus profonde de la vie. Il comprit que ni le luxe ni la famine ne mèneraient à l'Éveil et décida plutôt de suivre une voie modérée ou la Voie du Milieu. Le moment de son illumination eut lieu alors qu'il était assis en méditation sous l'arbre Bodhi à Bodhgaya. Dans son illumination, il réalisa qu'il avait éliminé tous les désirs et l'ignorance en lui-même. Il était devenu un Bouddha, ce qui signifie « l'éveillé ». Il a ensuite tourné la Roue du Dharma trois fois : Premier sermon au Parc des Cerfs à Saranath ; enseignements sur les Quatre Nobles Vérités ; Deuxième sermon à la montagne du Pic des Vautours à Rajagriha, enseignements sur la Perfection de la Sagesse ; et Troisième sermon enseigné à Vesali, enseignements de l'école Chittamatra de l'esprit seul du Mahayana.
Djé Tsongkhapa, qui signifie « l'homme de Tsongkha » ou « l'homme de la vallée de l'oignon », est né en 1357. Il était un moine bouddhiste et philosophe influent, dont les activités ont conduit à la formation de l'école Gelug du bouddhisme tibétain.
Djé Tsongkhapa connaissait toutes les traditions bouddhistes tibétaines de son époque et a reçu des enseignements et des transmissions de toutes les écoles du bouddhisme tibétain. Pour Djé Rinpoché, toutes les formes de méditation bouddhistes peuvent se classer en deux grandes catégories qui doivent être équilibrées et pleinement développées ensemble : la méditation apaisante, qui sont « des méditations qui engagent et renforcent notre capacité à nous concentrer et à stabiliser l'esprit sans distraction, aboutissant à une sérénité parfaite » et les méditations de perspicacité qui « utilisent et développent la capacité à discerner et à analyser les qualités d'un objet, aboutissant à la sagesse méditative ».
Djé Tsongkhapa était un auteur prolifique avec une vaste connaissance de la philosophie bouddhiste, de la logique, de l'herméneutique et de la pratique. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la philosophie madhyamka (comme Océan de Raisonnement, un commentaire sur Mulamadyyamakakarika), la pratique du Mahayana (comme le Lamrim Chenmo) et le Vajrayaa (Grande Exposition du Mantra Secret). La philosophie de Djé Rinpoché repose sur l’idée qu’une « compréhension complète de la philosophie bouddhiste nécessite une synthèse de l’épistémologie et de la logique de Dharmakirti avec la métaphysique de Nagarjuna ».
Djé Tsongkhapa est également connu pour l’importance qu’il accorde au raisonnement philosophique sur le chemin de la libération. Selon Djé Tsongkhapa, la méditation doit être associée à un raisonnement rigoureux afin de pousser l’esprit et de précipiter une percée dans la fluidité cognitive et la perspicacité.
Djé Tsongkhapa est décédé en 1419 à l’âge de soixante-deux ans au monastère de Ganden. Les œuvres et les enseignements de Djé Tsongkhapa sont devenus essentiels pour l’école Ganden ou Gelug, où il est considéré comme une figure d’autorité majeure. À ce jour, les écrits de Djé Rinpoché sont enseignés et étudiés de manière approfondie par les bouddhistes tibétains du monde entier.
Sa Sainteté le Grand 14e Dalaï Lama, Tenzin Gyatso, est né le 6 juillet 1935 dans une famille d’agriculteurs, dans un petit hameau situé à Taktser, Amdo, au nord-est du Tibet. À l’âge de deux ans, l’enfant, alors nommé Lhamo Dhondup, a été reconnu comme la réincarnation du précédent 13e Dalaï Lama, Thubten Gyatso.
Les Dalaï Lamas sont considérés comme des manifestations d’Avalokiteshvara ou Chenrezig, le Bodhisattva de la Compassion et le saint patron du Tibet.
À 23 ans, Sa Sainteté a passé son examen final au temple Jokhang de Lhassa, pendant le festival annuel de la Grande Prière (Monlam Chenmo) en 1959. Il l’a réussi avec mention et a reçu le diplôme de Geshe Lharampa, équivalent au plus haut doctorat en philosophie bouddhiste.
Sa Sainteté le Dalaï Lama est un homme de paix. En 1989, il a reçu le prix Nobel de la paix pour sa lutte non violente pour la libération du Tibet. Il a toujours défendu des politiques de non-violence, même face à des agressions extrêmes. Il est également devenu le premier lauréat du prix Nobel à être reconnu pour son intérêt pour les problèmes environnementaux mondiaux.
Sa Sainteté a voyagé dans plus de 67 pays sur 6 continents. Il a reçu plus de 150 prix, doctorats honorifiques, récompenses, etc., en reconnaissance de son message de paix, de non-violence, de compréhension interreligieuse, de responsabilité universelle et de compassion. Il est également l'auteur ou le co-auteur de plus de 110 livres.
Sa Sainteté continue de donner des enseignements régulièrement depuis sa résidence dans le nord de l'Inde.
Coordonnées :
Téléphone temporaire :
+33 (0)6 47 86 37 33
Adresse :
En cours de recherche d'un local à Paris ou les environs.